Présentation de l'association Phare Ponleu Selpak
Créée en 1994 à Battambang, l'association Phare Ponleu Selpak, "La lumière de l'art", trouve ses origines en 1986 dans des ateliers de dessin destinés aux enfants du camp de réfugiés de Site 2 sur la frontière thaïlandaise. Après le retour des réfugiés au Cambodge, huit jeunes devenus adultes poursuivent cette expérience en créant l'association Phare Ponleu Selpak, avec pour objectifs de promouvoir la culture khmère et d'aider les jeunes réfugiés à surmonter, par l'expression et l'art en particulier, les traumatismes de la guerre et de la vie en camp.
Phare
Ponleu Selpak est avant tout une école où toutes les activités sont gratuites et
ouvertes à tous. L’école
publique construite en 2000 accueille 1400 enfants, qui peuvent s'ils le
souhaitent s’inscrire dans l’une des quatre écoles artistiques: arts visuels,
musique, cirque et théâtre. Phare Ponleu Selpak est aussi un centre social qui prend en charge
des enfants issus de situations sociales difficiles.
L’école de cirque accueille et entraine les jeunes cambodgiens à plusieurs disciplines circassiennes: acrobatie, jonglage, équilibre, contorsion, trapèze et clown. Phare Ponleu Selpak est aujourd'hui renommée pour les spectacles qu'elle développe avec les élèves issus de son école et qui connaissent un succès grandissant, notamment en France. Les racines khmères sont omniprésentes mais les créations s'ouvrent aux influences extérieures et mêlent diverses disciplines: cirque, danse, musique live... Si vous allez à
Battambang, ne ratez pas l'occasion de voir un spectacle du cirque Phare Ponleu
Selpak, que l'on peut aussi voir en France chaque année lors d'une tournée de plusieurs
mois.
Présentation des spectacles de l'école de cirque
2012. Développé en collaboration avec la Compagnie UBI, le spectacle "Rouge", physique et poétique, mêle danse, acrobaties et cirque pour
évoquer le régime des Khmers rouges.
2013. Le spectacle "Sokha" raconte l’histoire d'un enfant témoin de la guerre, toujours présente dans les mémoires. "Sokha" mêle l'imaginaire, le mythe à la mémoire, l'histoire. Il mêle également les disciplines: cirque, les arts-platiques, musique, danse... En voici un aperçu, dont les extraits ont été enregistrés à Battambang au Cambodge, où les spectacles sont également présentés:
2014. Le nouveau spectacle du cirque Phare Ponleu Selpak, "Eclipse", aborde le thème de la discrimination. L’histoire se déroule dans un petit village cambodgien, paisible... jusqu'au jour où un homme arrive. Etrange, différent, il est rejeté par les villageois et se tourne vers les dieux, dont il demande l'intervention...
Ceux-ci répondent à ses prières en le transformant en une femme magnifique dont tous les hommes du village tombent amoureux et rivalisent pour gagner ses faveurs. Mais un fléau s'abat alors sur le village dont les habitants soupçonnent la jeune femme d’en être la cause. Condamnée à mort par les villageois, elle s'enfuit dans une course-poursuite épique à travers la campagne cambodgienne, vers un dénouement spectaculaire.
2015. «Chills», frissons, confronte de jeunes écoliers énergiques et insouciants à deux fantômes. La tradition animiste est encore très forte au Cambodge, où les fantômes, prisonniers entre la vie et la réincarnation, font partie de la culture populaire. Les artistes de Chills font partie de la cinquième promotion des étudiants de l’école de cirque de Phare Ponleu
Selpak. Ils ont entre 18 et 22 ans, et s’entraînent au cirque quotidiennement depuis six ans. Aujourd'hui, ils ont atteint un niveau professionnel et possèdent déjà une expérience fournie de la scène et des tournées internationales..
Ceux-ci répondent à ses prières en le transformant en une femme magnifique dont tous les hommes du village tombent amoureux et rivalisent pour gagner ses faveurs. Mais un fléau s'abat alors sur le village dont les habitants soupçonnent la jeune femme d’en être la cause. Condamnée à mort par les villageois, elle s'enfuit dans une course-poursuite épique à travers la campagne cambodgienne, vers un dénouement spectaculaire.