Dengue Fever est un groupe américain fondé en 2001 à Los Angeles par les frères
Holtzman. Zac est chanteur et guitariste alors qu'Ethan joue de l'orgue. Tout
commence par un voyage au Cambodge, dont Ethan ramène des cassettes des années
60-70. Fascinés par ce son garage inspiré du rock occidental de l’époque, mêlé
de subtiles mélodies vocales, les deux frères décident d’incorporer cette
musique pop/rock cambodgienne, ainsi que le genre traditionnel du chapei, à leur propre musique et de les marier au rock
psychédélique.
Ils se mettent alors à la recherche d'une chanteuse susceptible de comprendre et d'interpréter les chansons en langue khmère. Ils découvrent ainsi Chhom Nimol, qui se produisait alors dans les boîtes de nuit à Long Beach et dans les mariages cambodgiens de la côte Ouest. Née au Cambodge dans une famille de musiciens, Chhom Nimol y était une chanteuse de karaoké assez connue. Après une visite chez sa soeur, elle décida néanmoins de s'installer aux États-Unis, espérant y gagner plus d'argent et pouvoir en envoyer à sa famille.
Ils se mettent alors à la recherche d'une chanteuse susceptible de comprendre et d'interpréter les chansons en langue khmère. Ils découvrent ainsi Chhom Nimol, qui se produisait alors dans les boîtes de nuit à Long Beach et dans les mariages cambodgiens de la côte Ouest. Née au Cambodge dans une famille de musiciens, Chhom Nimol y était une chanteuse de karaoké assez connue. Après une visite chez sa soeur, elle décida néanmoins de s'installer aux États-Unis, espérant y gagner plus d'argent et pouvoir en envoyer à sa famille.
Outre Chhom Nimol et les frères Holtzman, Dengue fever compte le bassiste Senon
Williams, le batteur Paul Smith, et David Ralicke aux cuivres. Sorti en 2003,
leur premier album comprend surtout des reprises de morceaux khmers, la plupart
signés Ros Sereysothea, star de la musique pop/rock cambodgienne des années
60-70, disparue tragiquement durant le génocide des Khmers Rouges comme des
milliers de Cambodgiens.
Dès leur deuxième album, Escape from Dragon House, paru en 2005, ils commencent à composer leurs propres morceaux, toujours chantés en khmer. Dans leur troisième album Venus on Earth sorti en 2008, on retrouve toujours de fortes sonorités cambodgiennes, mais plus de reprises: plus qu’une réinterprétation nostalgique, cet album mêle rock psychédélique et pop sixties cambodgienne, auxquels s’ajoutent quelques touches de pop bollywoodienne et de musique éthiopienne. Les quatrième et cinquième albums, Cannibal Courtship en 2011 puis The deepest lake en 2015, portent la fusion de leurs influences diverses à son plus haut point.
Dès leur deuxième album, Escape from Dragon House, paru en 2005, ils commencent à composer leurs propres morceaux, toujours chantés en khmer. Dans leur troisième album Venus on Earth sorti en 2008, on retrouve toujours de fortes sonorités cambodgiennes, mais plus de reprises: plus qu’une réinterprétation nostalgique, cet album mêle rock psychédélique et pop sixties cambodgienne, auxquels s’ajoutent quelques touches de pop bollywoodienne et de musique éthiopienne. Les quatrième et cinquième albums, Cannibal Courtship en 2011 puis The deepest lake en 2015, portent la fusion de leurs influences diverses à son plus haut point.